Le projet ODDience est lancé. Nos cerveaux en ébullition à la sortie de la semaine de lancement, n’attendent plus qu’une chose : en apprendre plus sur les compétences du 21ème siècle !!!!

Mais que sont ces compétences ? Comment les intégrer dans nos enseignements ? Comment peut-on développer notre propre pensée critique ?  Tant de questions restent encore en suspens.

Un premier questionnaire arrive. Mais de quoi s’agit-il ? Comment répondre à des questions si différentes de celle abordées habituellement ?  C’est parti ! Nous commençons à nous questionner sur nos modes de pensée.

La formation commence enfin. Nous voilà installés face à nos écrans. Prêts à se connecter. L’inconnu nous attend.

Le lâcher prise sera le maitre mot de ce début de formation. La relaxation, la prise en compte de notre environnement, libérer notre esprit des contraintes environnementales, voilà les premiers jalons de la formation.

Au début décontenancée, ne sachant vers où je m’engouffrais, je réussis au fur et à mesure des séances à me laisser aller et à me projeter vers un autre mode de pensée.

Ce lâché prise, surprenant au départ, m’a finalement inspirée. Je me suis laissée transportée vers d’autres approches.

Ce mode de travail et de pensée, tourné vers la nature, vers l’autre, est une opportunité, nous amenant vers d’autres méthodes de travail. Le changement climatique, les enjeux des 17 ODD  pour transformer notre monde, sont un tremplin, un prétexte aux nouvelles méthodes d’enseignement.

Réimaginer l’enseignement, prendre du recul, il s’agit de déterminer  “Qu’est-ce qu’est la pensée critique, la pensée scientifique ? En quoi les compétences du 21ème siècle, nous permettrons d’être interconnectés au monde ?”

Ces formations tournées vers l’autre, se sont organisées en groupes de travail interdisciplinaires et internationaux. Une forte représentation de l’Inde dans chaque groupe, apporte une approche et angle différents concernant nos attitudes, nos croyances, hypothèses. Cette richesse nous amène à voir notre monde de manière interconnectée, à ouvrir nos champs de vision sur le monde et nos salles de classe.

Nos angles morts sont le centre du problème, de nos réflexions.

– Comment ouvrir nos perspectives ?

– Comment connecter les savoirs au monde qui nous entoure ?

– Comment se reconnecter à la nature ?

Ces formations nous ont tout d’abord bousculé. Changer sa façon d’aborder un sujet, n’est pas si facile. Mais comment faire évoluer l’enseignement si nous ne passons pas par cette étape ?

Nous nous tournons à présent vers un coapprentissage. Etudiant et enseignant œuvrent ensemble pour se décentrer vers une pensée critique, tournée vers les objectifs du développement durable. Connaissances et compétences demeurent interconnectées pour donner un sens au monde, former les jeunes à être des acteurs citoyens de demain.

Nous voilà engagés vers un nouvel apprentissage qui deviendra possible pour les élèves et les enseignants dans le cadre de l’éducation durable.