Backstage in Vantaa

Backstage in Vantaa

By Nina Tervala, Vaskivuoren lukio

Backstage in Vantaa

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Year two of ODDience2030 was the year of Vantaa Finland

First planning in September and then in March came the students, teachers and NGOs from France, Portugal and India, and our trainer from Romania. Over 40 people with two timetables and programs.

We Finnish teachers took charge of planning the transport to Lapland and of course the stay in Vaskivuori High School and the program for the students for the whole time and one day for the teachers and NGOs. 

We wanted to let the people see and experience what the Finnish school system can offer for creativity and critical thinking as those aspects have been the targets of this program. The students got to make acquaintance with each other through theater improvisation techniques. The lesson was held by our theater teacher Leena Gardiner. The students practiced noticing, listening and reacting to their observations. And not just the students, some teachers participated as well. We experienced what it is to work with just one tool, you yourself. 

In these kinds of practices at least one of our basic needs is met: the need to be seen and accepted

Be able to provide, create

The students were also introduced to music lessons and visual arts lessons. They got to do some drumming and chanting with our music teacher Mika Karhunen. He gave a lesson that he always gives to the newcomers in high school. Joining a rhythm and a song creates a strong feeling of belonging which also happens to be one of our basic needs as human beings. 

At the arts class our arts teacher Maija Mikkola gave the students  a chance to create a collage that represents something important to them. The possibility to work with one’s hands is essential as an experience especially when one gets to create something genuine. This practice meets the third basic need of human beings, the need to be able to provide, create. 

Once this idea was clear for us the work was easy: find the teachers, book the times, enjoy. And so it went. The prize for us was to see the smiles, hear the laughing.

Take a long time to decide about our activities

One cannot come to Finland and not go to sauna. At least one has to have the opportunity to go to sauna. So we decided to bring the whole group to Kuusijärvi, a small lake in Vantaa where they have saunas and it is possible to dip into the lake all year round. In March the lake was still frozen, but there was an open space for swimmers. And indeed, some of the group, actually quite many, embraced the challenge, went to sauna and into the lake. Some went quietly and quickly others took their time maybe screamed a little bit, returned into the sauna and then came back! From the French group at one point I heard the best feedback: “C’est trop bon le sauna!” 

Bringing four nationalities together is not very easy. Our backgrounds are different and as a host we cannot predict what will surprise or seem boring, what is too easy, what seems impossible. I as a Finn cannot see the exotic in my home. This is the aspect that made us take a long time to decide about our activities. 

Backstage in Vantaa
Backstage in Vantaa
Backstage in Vantaa

Communication is the key

Hopefully the visit gave good memories and maybe something to think about later on. For us as hosts this visit was an opportunity to try to see our country, culture and school system from the outside. It makes us evaluate ourselves and see the good and the not so good. 

Communication is the key and shared experiences bring people to a better understanding. Communication does not happen only with words, but also through music, movement, gestures and artefacts, objects, everything we do and create. The better we understand what lies behind the words the better we can communicate. We all have a lot to learn AND we have come a long way! 

Guide d’intégration des grilles ODDience2030 pour les enseignants

Guide d’intégration des grilles ODDience2030 pour les enseignants

Par Lucile Boncompain, Les couleurs de l’éducation, conseil et formation

Guide d'intégration des grilles ODDience2030 aux pratiques des enseignants

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Un outil pour concevoir facilement des séquences pédagogiques

Les grilles Oddience sur la créativité et l’esprit critique ont été conçues pour une utilisation dès la conception de séquences pédagogiques autant que pour l’évaluation des élèves, en fin d’enseignement.

Le but recherché n’est pas de fournir une simple grille d’évaluation – trame de validation des acquis. Le but n’est pas d’ajouter un outil de plus à la pratique des enseignants.

Le but est d’apporter un outil pour concevoir facilement des séquences pédagogiques, sur la créativité et l’esprit critique, et évaluer la progression des élèves, sans ajouter une conception supplémentaire. Il s’agit donc pour l’enseignant de se saisir de ces outils selon une démarche intégrative facilitante dont voici l’explication et la méthode mise en œuvre avec les partenaires ODDience2030.

Un protocole d’intégration

Un protocole a été rédigé à destination des enseignants afin qu’ils soient guidés dans l’usage des grilles.

Les grilles ne doivent pas être un outil qui complexifie les pratiques mais les rendent, au contraire, plus aisées. La complexité viendrait lorsque les enseignants ajoutaient les grilles, comme un outil de plus, et créaient des cours, des activités, spécifiques exprès pour les mettre en œuvre. Le bon usage des grilles doit éviter ces additions chronophages et énergivores. Les bonnes pratiques, durables et plaisantes, reposent sur l’intégration des grilles dans les pratiques usuelles.

1. Évaluer les tendances de départ

Construire une évaluation diagnostique de type questionnaire, observation, activité orale afin d’évaluer les compétences et les comportements désignés comme requis dans la grille (tous niveaux).

Conserver ces tendances de départ selon les différents context (classe, école, hors école). Noter les pourcentages atteints dans une grille vierge.

2. Elaborer une séance/séquence pédagogique

Choisir un objectif pédagogique (dans vos programmes)

Choisir le type de compétence à développer: la créativité ou esprit critique, voire les deux en même temps.

Choisir le contexte de travail : en classe, à l’école, hors de l’école.

Se reporter aux grilles, dans le contexte choisi, tous niveaux. Y Prélever les composantes didactiques requis et les intégrer à votre sequence/séance en les adaptant à votre objectif pédagogique de départ.Vous devrez sans doute sélectionner certaines composantes plus adaptées que d’autres. En fonction, composez la grille adaptée à votre sequence/séance pédagogique.

La conserver pour l’évaluation finale.

3. Evaluer les élèves

Evaluer en utilisant la grille adaptée et en choisissant votre modalité : auto-évaluation ou observation ou autre.

Conserver les pourcentages d’élèves dans chaque niveau de la grille (certains peuvent se trouver dans plusieurs niveaux à la fois)

4. Envisager l’étape suivante

En fonction de la grille de résultats après évaluation, ajuster sa stratégie d’enseignement de l’activité suivante.

Des changements de pratiques

Depuis la création des grilles et de leur protocole d’intégration dans les pratiques, les enseignants du projet Oddience ont l’opportunité de s’essayer à leur mise en œuvre avec les élèves. Le recueil des premiers résultats de progression de la créativité et de l’esprit critique des élèves sont prometteurs et seront publiés régulièrement au cours du projet.

En attendant, un travail rigoureux est fourni par les enseignants du projet dans l’écriture et la réécriture des séances. Ils parviennent aujourd’hui à une intégration parfaite des 4 niveaux de progression en une même séance pédagogique. La facilitation devient concrète. Le gain de temps et d’eKicacité est là. C’est le premier travail et le premier constat.

En outre, le va-et-vient entre les grilles et les préparations pédagogiques, lors de l’élaboration, contraignent les enseignants à composer des activités autour de l’intelligence artificielle, l’interdisciplinarité, la collaboration, la prise de leadership des élèves, etc…

Parfois hors de leur zone de confort, les enseignants font preuve d’une résilience particulière et productive. Le bénéfice dans les pratiques et en matière de compétences des élèves se fait déjà sentir et ce n’est qu’un début !

Mesure des compétences des lycéens en début de projet

Mesure des compétences des lycéens en début de projet

Par Lucile Boncompain, Les couleurs de l’éducation, conseil et formation

Mesure des compétences des lycéens en début de projet (sept. 2024)

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Une première mesure

Une première mesure des compétences des élèves en matière de créativité et d’esprit critique a été réalisée en septembre 2024. Il s’agit d’une évaluation de départ permettant de constater le niveau de compétence de départ des jeunes avant qu’ils reçoivent la formation prévue dans le cadre du projet Oddience, sur les objectifs de développement durable et le développement de leur créativité et leur esprit critique.

Ce constat de départ a été réalisé en administrant le même questionnaire, à la même période, chez chaque partenaire du projet ODDience2030 et par auto-évaluation.

L’impact

Chemin faisant, le déroulement du projet Oddience prévoit la mesure régulière de la progression des élèves, en utilisant les mêmes grilles sur la créativité et l’esprit critique, construites par les partenaires. Sur les mêmes groupes d’élèves, l’écart de résultats permettra une mesure de l’impact du projet sur les compétences des élèves et sur ces deux soft skills ciblées.

L’analyse permettra de situer également ce qui, dans les pratiques enseignantes, constituent des freins ou des accélérateurs dans l’acquisition de ces deux compétences.

Analyse des évaluations de départ

Les résultats montrent que les élèves des établissements partenaires s’auto-évaluent selon des tendances proches en France et au Portugal et selon des tendances tout à fait différentes en Inde.

  • En France et au Portugal, les élèves ont tendance à se considérer moins créatifs, faisant preuve de moins d’esprit critique et de plus faible niveau, en contexte classe ou école, par rapport à leur niveau à l’extérieur de l’école.
  • Concernant leur créativité, les élèves français et portugais s’autoévaluent majoritairement soit de niveau 2, soit de niveau 3,  selon des équilibres plutôt équitables entre ces deux niveaux intermédiaires.
mesure creativite debut de projet france
mesure creativite debut de projet portugal
  • Concernant leur esprit critique, les élèves français et portugais s’autoévaluent majoritairement au niveau 2 en classe alors qu’ils se situent dans le même temps majoritairement de niveau 3 à l’extérieur de l’école. Au niveau de l’école, leur distinction entre niveau 2 et 3 est moins significative.
  • Concernant le plus haut niveau de la grille, le niveau 4, les étudiants français s’y situent très peu en contexte classe et école, tout autant en termes de créativité que d’esprit critique.
  • Concernant le plus haut niveau de la grille, le niveau 4, les étudiants portugais s’y situent plus que leurs homologues français en termes de créativité et moins en termes d’esprit critique.
mesure esprit critique debut de projet france
mesure esprit critique debut de projet portugal
  • Concernant l’Inde, les élèves s’auto-évaluent en matière d’esprit critique et de créativité selon des tendances beaucoup plus définies que la France et le Portugal et selon le type de soft skills :
    • La tendance principale des élèves indiens en matière de créativité se situe en niveau 3.
    • La tendance principale des élèves indiens en matière d’esprit critique se situe en niveau 4.
mesure creativite debut de projet inde
mesure esprit critique debut de projet inde

Waves at my ankles, stars in my eyes: my Velas story

Waves at my ankles, stars in my eyes: my Velas story

By Kapish Sharma, The Universal School Ghatkopar

Waves at my ankles, stars in my eyes: my Velas story

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My first trip without my parents

Friday night, under the dark city sky, I boarded the bus that would take us to Velas. The city still buzzed behind us — honks, blinking advertisements, conversations spilling onto the street — but inside the bus, it was a different world. Teachers called out names, friends shuffled into seats, and bags thudded softly against the floor.
It was my first trip without my parents. Excitement fluttered inside me — a strange freedom wrapped in a layer of nervousness.

As the bus pulled away, the city lights smeared into streaks against the windows. My friends broke into songs, dancing and laughing down the narrow aisle, their voices rising and falling with the rhythm of the road.
But I found myself sliding into a seat near my teacher, plugging in my earphones, retreating into my music.
Outside, the dark trees flashed past, and the roads stretched endlessly into the night.
Inside, I was half-asleep, the hum of the bus merging with my songs — floating somewhere between dreams and anticipation.

Velas team

velas team

Velas

The journey lasted about six hours — a blur of half-conscious moments — until the first soft grey light of dawn crept into the sky.

When we reached Velas, the air hit me first: salty, earthy, thick with the breath of the sea and the land.
The village was small — narrow streets, simple houses, old trees standing still like ancient watchers. There was a patience in the way Velas existed, a kind of quiet pride.

Our homestay was humble — wooden shutters, cool floors, open spaces.
The hosts welcomed us with warm smiles and tiny mangoes, gifted to us since it was our first time there.
It was not luxury, but something deeper: belonging.

Breakfast was simple ghavan with coconut chutney — soft, light, and comforting.
The sounds around me were strange but soothing: birds singing boldly, waves whispering beyond the trees, and leaves gossiping with the breeze.

I was just there

Later that morning, we walked to the beach.
The sand was soft and cool under my feet. The sea stretched out endlessly, and the sun spilled through the clouds in golden, broken beams.
There was no wind — the whole beach felt like it was holding its breath.

I stepped into the water, letting the waves touch my ankles, and just stood there.
Wave after wave came and went — tugging gently at my skin, like the sea was trying to remind me of something ancient and kind.
I closed my eyes and breathed.
In that moment, I wasn’t anyone or anywhere in particular.
I was just there, calm and free, stitched into the world by the rhythm of the sea.

Then came one of the most magical moments: the turtle hatchlings.
Tiny, determined, newly born — already struggling their way toward the massive, indifferent ocean.
It struck me then, quietly and powerfully — life begins with struggle, even for the smallest among us.

The miracle of space above us

Lunch that day was warm and hearty: soft chapatis with methi subzi, chana matar, tangy pickles, and cool solkadhi to beat the heat.
The food here didn’t just fill you; it wrapped around you like an old story you hadn’t heard in years.

The fort hike in the evening was no less magical.
The stones were rough and warm, and the grass brushed against my legs as we climbed.
From the top, Velas unfolded below us — green, golden, and infinite.
I wanted to freeze it — the slow breathing of the land, the way the sky brushed the hills, the smell of the salt air.

Night fell like a soft blanket.
The stars exploded across the sky, brighter and closer than I had ever seen them.
We walked under them, laughing sometimes, silent sometimes, but mostly just breathing in the cool air and the miracle of space above us.

Dinner was handi subzi, dal-chawal, salad, and the perfect sweet ending: warm ukadiche modak.
Sleep came easily — the kind of sleep only peace can give.

The night walk in Velas was an unforgettable experience, especially as we gazed up at the vast, clear sky. With no city lights to interfere, the stars seemed closer, more alive. We could see Mars shining brightly, its reddish hue standing out against the deep blackness of the night. The constellations Cancer, Leo, Gemini, and others were clearly visible, their patterns telling stories that have been passed down through the ages. As we stood there, with the cool evening air around us, it felt like time slowed down. The stars above, so steady and constant, were a beautiful reminder of the larger universe we’re all a part of. It was a humbling experience that left me in awe, feeling connected to something far beyond myself.

It was a reminder

The next morning started with fluffy poha, and our final lunch was pithla bhakri — smoky, rustic, full of the flavors of old kitchens and slower times.

When it was time to leave, the village seemed to sigh around us, heavy with things left unsaid.

The return bus journey was quieter.
This time, I didn’t put my earphones in.
Instead, I sat beside my teacher, and we talked — about the trip, about life, about how the world moves so fast we forget how to simply be.
At one point, she looked out the window at the trees blurring past and said, almost to herself:

« It’s sad that we pay to feel grounded for a day. »

Her words stayed with me.
Sad that stillness — belonging, rootedness — had become something rare, a luxury instead of a birthright.

Outside the bus window, mango trees and coconut palms waved quietly, like old friends saying goodbye.
Inside, I wasn’t sad exactly — just thoughtful.
It was a feeling too big for sadness, too gentle for happiness — something deeper, something that wrapped itself around the edges of my heart.

I kept thinking about the mango tree and the coconut tree.
About the hatchlings, the fort, the stars, the mini mangoes, the songs I didn’t sing, and the moments I tried to memorise before they dissolved into memory.

Velas wasn’t just a trip.
It was a reminder — that in a world that rushes past us, there are still corners where the earth hums, where the sea breathes, and where you can find yourself standing still, quietly listening to your own heart.

tortues
sunset
sunset

Equality is learned at school

Equality is learned at school

By Maria Marrachinho, Agrupamento de Escolas de Albufeira

Gender equality as a pillar of sustainable sevelopment

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Achieve gender equality and empower all women and girls.

The students of 9th grade classes A, C, D, and F from Albufeira Secondary School, in collaboration with the 12th grade L class, organized an inspiring exhibition on the importance of gender equality, taking advantage of the occasion of International Women’s Day, celebrated on March 8. This initiative was based on the United Nations’ Sustainable Development Goal 5 (SDG 5), which aims to achieve gender equality and empower all women and girls.

Optimize city services

The exhibition showcased artistic works, documentary research, graphics, and musical projects to raise awareness within the school community about the need to promote equal rights for all people, regardless of gender. It was accompanied by a photo session open to all girls and women who wished to participate, and the portraits will soon be displayed as a tribute to the female population of the educational community.

Before the exhibition, the students conducted detailed research using official sources, gathering updated statistical data at local, national, European, and global levels. The figures presented helped illustrate the disparities that still exist in different areas, and everyone was invited to suggest concrete individual and collective actions to contribute to eliminating inequalities.

Events like this clearly demonstrate that education plays a fundamental role in building a more equal and sustainable society.

gender equality
exhibition on gender equality