Transmission and contemplation

Transmission and contemplation

By Cristiana Correia, et Paula Silva, association Bora Ambientar

nature and heritage conservation

Nature and heritage conservation

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By Paula Lopes da Silva

During the first meeting of the partners of the ODDience project, at Bordeaux (France) we did a lot of activities, both indoor and outdoor. The cruise on Garonne river, organized by the NGO Terre et Océan, started on a rainy day. Lots of dead wood floated down the river carried by the strong current. We aimed to reach a solitary island called Ille Nouvelle, located 40 km from Bordeaux, located after the junction of Garrone with Dordogne, in the Estuary of Gironde.

During our journey we performed several activities in the boat, such as analyzing sediments, testing water quality, learning about biodiversity and so on. The story of this island, now consecrated uniquely to nature and heritage conservation, is quite interesting. But the enthusiasm and passion in the words and eyes of the young collaborators of Terre et Océan, when they talked about the fossils and living creatures of the river and the estuary, was really moving and most inspiring.

The imposing beauty of the dune

Seule sur la dune du Pyla
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By Cristiana Leal Correia

During the first meeting of the ODDience 2030 project partners in Bordeaux (France), we carried out a series of activities, both indoors and outdoors. It was during this week that we visited the Dune du Pilat, a wonderful place of a size I couldn’t have imagined, with a height of around 110 m. The Dune impressed me with its size and immense beauty! But amidst the imposing beauty of the dune, something unexpected happened: I got lost!

The strong wind that was blowing that day enchanted me. As the group headed back, a teacher and I ended up lagging behind, completely losing track of the way back. The immensity of the scenery, where the horizon blended with the sand and the sky, awakened a feeling of grandeur and wonder.

Finally, when I met up with the group again, I brought back with me not only the memory of a moment that later became something fun and funny, but also an understanding of the immensity and beauty of that ecosystem.

De l’inconfort à la transformation

De l’inconfort à la transformation

Par Sophie Dionisi, Lycée Bel Orme

Vers un enseignement transformateur, entre inconfort et inspiration

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J’aime sortir de ma zone de confort

C’est l’une des raisons pour lesquelles je m’investis dans des projets éducatifs européens. Ils sont une opportunité de me remettre en question, d’essayer, d’iterer. Après tout, ne sommes-nous pas, les enseignants, des chercheurs du quotidien ?

Après une année de préparation, de réunions, de rédaction, de doutes, ressentir la joie d’apprendre que notre projet a été validé est une belle récompense.

Notre équipe, exclusivement féminine, s’est soudée en quelques semaines. Des personnalités qui prennent du plaisir à chercher, construire, progresser, se tromper,  refaire, et avoir le sentiment d’avancer pour une cause.

Voilà une autre raison de me réjouir de m’être une fois de plus embarquée dans une nouvelle aventure.

Le lancement du projet

C’est avec beaucoup d’excitation que j’attendais le lancement du projet avec nos partenaires. Cette semaine a tenu ses promesses, riche de découvertes, de belles rencontres et d’activités. La sortie au Pilat sur mer me laisse encore la sensation du vent et du sable sur mon visage en haut de la dune, ainsi que de la tristesse ressentie devant les résidus d’arbres carbonisés par le feu de l’été 2022.

Il est difficile de choisir le moment qui m’a le plus marquée mais curieusement, celui que je retiens n’est pas le plus agréable, mais celui qui a suscité le plus de questions et auquel je réfléchis encore : La présentation du programme de formation des enseignants.

C’est au cours de la dernière demi-journée que nous rencontrons Andreea, en visio de l’autre coté de l’atlantique. La présentation commence et je me retrouve à la place d’élève. Est-ce la fatigue qui s’est accumulée cette semaine, le moment de la journée, les explications théoriques que je dois assimiler dans une autre langue que la mienne, mais je trouve ce moment difficile et inconfortable.

Je me sens un peu perdue, et j’avoue avoir parfois décroché, car je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi conceptuel. Mais les idées m’interpellent.

Une opportunité pour un enseignement différent

Je comprends que les changements dans nos classes dépendront de nos propres changements intérieurs, de notre capacité à ressentir, à désapprendre et que nous pouvons nous saisir des problématiques environnementales comme une opportunité pour un enseignement différent.

J’ai retenu qu’un tiers de la population mondiale a moins de 20 ans, que notre terre n’a jamais été aussi jeune, et que cette génération sera celle prendra le plus de « décisions démocratiques pour les humains et bien plus que les humains ».

Que peut on faire pour les aider à se saisir de problèmes complexes avec une attitude positive et tournée vers l’avenir ?

Dans mes classes, je sensibilise déja autour des ODD. Comme dit Andreea « C’est bien, mais c’est pas assez » . Nous devrons explorer la partie immergée de l’iceberg pour un véritable changement de nos schémas de pensée, et ça, ce n’est pas rien.

A ce moment là, je ressens le confort dans l’inconfort …

Passer du modèle ego centrique au modèle eco centrique, je n’ai pas encore tout saisi, mais ça vaut le coup d’essayer. Démarrage du programme début 2024…

Finalement, en rédigeant ce texte, je m’aperçois que je commence à m’interroger, à explorer ma capacité à ressentir, à expérimenter la narration…  , ne serait ce pas le début de la (trans)formation ?